Incontournable
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Monument dans le monument, découvrez cette œuvre du XXe siècle, célébration de la République au Panthéon.
Destinée à l'origine aux jardins des Tuileries, la Convention Nationale est finalement installée au Panthéon, à la place de l'ancien autel dans l'abside .
Le projet est confié à l’artiste François-Léon Sicard, qui met près de 4 ans à terminer cette œuvre ! En effet, ses dimensions sont importantes : elle mesure 6,40 mètres de haut et 9,60 mètres de long.
La création ne fait pas l'unanimité lors de sa cérémonie de présentation, en 1911. La presse et les critiques virulentes sont nombreuses du fait de sa taille imposante et de son aspect entièrement minéral.
Avez-vous reconnu l'élément majeur au centre de la composition ? La Marianne bien sûr ! Trônant au-dessus de l'inscription "Vivre libre ou mourir", son allégorie représente la République.
Les autres personnages sont conçus en un style plus réaliste. Observez les vêtements contemporains et les mouvements des corps !
Sur la gauche, on retrouve les députés prêtant serment. Sur la droite, on aperçoit le général Hoche à cheval avec les soldats républicains.
Proportionné à la hauteur de l'édifice, le groupe sculpté est spécifiquement étudié pour que l'on puisse admirer l'œuvre « La Gloire » de Detaille, située à l'arrière.
Comme pour la plupart des monuments de la Troisième République, le message est direct : célébrer l’avènement de la première République, en réaffirmant ses valeurs.
Cette œuvre manifeste le culte de la patrie, de l’honneur, du combat et de la liberté. Sa fonction première n’est pas simplement esthétique, sa principale caractéristique est le devoir de mémoire.